mardi 19 janvier 2016

Mon kamishibaï à moi !

Pour ceux qui ne le savent pas un kamishibaï, appelé aussi butai, est un théatre japonais.

Comme je ne voulais pas dire de bêtises je suis allée chercher des précisions sur wikipedia :

 "Le kamishibai (紙芝居?, littéralement « pièce de théâtre sur papier ») est un genre narratif japonais, sorte de théâtre ambulant où des artistes racontent des histoires en faisant défiler des illustrations devant les spectateurs....

 
...
Les planches cartonnées, illustrations du kamishibai, racontent une histoire, chaque image présentant un épisode du récit. Le recto de la planche, tourné vers le public, est entièrement couvert par l'illustration, alors que le verso est réservé au texte, très lisible, avec une image miniature (une vignette) en noir et blanc reproduisant le dessin vu par les spectateurs. Les planches illustrées sont introduites dans la glissière d'un butai (petit théâtre en bois ou en carton) fermé par deux ou trois volets à l'avant. Une fois ouvert, les deux volets latéraux dirigés vers l'avant assurent l'équilibre de l'objet. L'arrière est évidé pour que le conteur puisse lire le texte. Le butai se pose sur une petite table, mais à l'origine il était à l'arrière d'un vélo.

Contrairement à la page tournée d'un livre, la planche suivante du kamishibai apparaît en s'intégrant dans la scène précédente. Il est important que le conteur soit attentif aux indications scéniques inscrites dans le texte par l'éditeur. Parfois le passage se fait très lentement, en continu, parfois il est nécessaire de retirer l'image en deux ou trois étapes, en s'arrêtant aux traits de repère pour créer du suspense, parfois l'image est retirée rapidement, créant un effet de surprise. Cette technique, particulière au kamishibai, donne du mouvement à l'illustration, comme dans un dessin animé, et multiplie les scènes imagées par deux ou trois"


Personnellement je l'ai découvert chez des collègues "virtuelles", et ça faisait un moment que je voulais m'en faire un (enfin techniquement que Jojo m'en fasse un !)
J'ai adapté les dimensions de sorte qu'elles conviennent pour un format de plache A3, le format originial étant légèrement inférieur. Il manque encore la poignet de transport et le loquet de fermeture.



S'il n'a fallu qu'une heure à Jojo pour découper et assembler (je suis gentille je lui ai préparé le tracé), de mon côté depuis les vacances de Noël pendant lesquelles j'ai mis en page trois premières histoires (pas de mon cru), je cherche la meilleure solution pour faire les planches et je me suis résignée faute de trouver mieux à une plastification en A3, sachant que ma plastifieuse et mon imprimante ne prennent que du A4, c'est un peu embêtant, d'où ma recherche d'autres solutions.

La suite de cet article c'est pour les personnes intéressées par la confection, je vous fait part de mes divers essais, vous économiserez du temps et des fournitures, un peu vos nerfs aussi...

Mon but était quand même de faire des économies sur le long terme, à savoir ne pas avoir à trouver un support rigide pour chaque histoire.

J'ai essayé :

- de confectionner des pochettes A3 à fenêtre en plastifiant deux feuilles blanches, les raccordant, puis en évidant une fenêtre derrière laquelle je place ensuite une impression A4. Deux avantages : pas de prise de tête pour l'impression (A4), pochette réutilisable pour les autres histoires (économie) sauf que...  à moins de laisser une marge suffisante (déjà que le dessin n'est pas immense), la feuille ne tiens pas bien et a tendance à sortir de son cadre, de plus la fenêtre "baille" (sinon j'aurai utilisé une feuille plus grande derrière).

- même chose mais en découpant la fenêtre dans le papier avant plastification, la fenêtre est donc plastifiée transparente : problème de réflexion de la lumière.

- impression de la planche en A3 (en deux fois donc), 2 x 2 feuilles plastifiées ensemble (avec le texte sur la deuxième feuille, au départ je voulais y mettre une seconde histoire) puis raccord : le raccord se voit trop.

- essaie d'une impression A4 puis plastifiée au dos seulement (pour éviter qu'elle ne s’abime tout en conservant l'aspect mat, j'ai déjà fait un essai sans plastifier et la feuille n'est pas bien plaquée) pour coller ensuite sur de la cartoline : la feuille plastifier roule (ce qui explique le problème de raccord qui se voit trop ci-dessus : c'est l'image qui a envie de se soulever, vu qu'un seul côté est collé à chaque feuille).

- et enfin celle que j'ai conservé : impression en A3 (en deux fois donc), simple feuille (sans la feuille du texte cette fois) plastification puis raccord : le raccord ne se voit presque pas, parce que le plastique est collé sur les deux côtés. Mais je trouve que ça manque de rigidité, de plus j'aurai préféré un rendu mat.
J'ai utilisé pour le devant un simple scotch, et au dos du double face, plus large, sur lequel j'ai collé la feuille de texte
L'ironie c'est qu'une fois décidé je me suis retrouvé en panne de scotch ! plus un rouleau dans la maison !

Voilà la première histoire en place, prête pour notre rendez-vous "galette chez Gaëlle jeudi prochain. Elle "nage" un peu (pas Gaëlle, l'histoire !) dans la boîte, il était demandé une profondeur intérieure de 5 cms je me suis dis que ça faisait beaucoup au départ et puis en fin de compte j'ai pensé y rangé toutes les histoires (en espérant qu'il y a ait plein !). Au pire je mettrai des cales à l'intérieur.


Je me resservirai de ces planches plastifiées comme support pour d'autres que je ne plastifierai pas.
Je pense imprimé la prochaine histoire sur de la cartoline que je placerai ensuite de façon provisoire sur le support plastifié.

1 commentaire:

  1. plus que génial !! j'aimerai voir une démonstration lors de notre prochaine rencontre !!

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